Voilà quelques maladies que le mouton peut avoir:
Douve du foie : parasite du foie du mouton .
Lathyrisme:
Le lathyrisme est une maladie provoquée par la consommation de pois du genre Lathyrus (auquel appartient le pois de senteur), notamment l' espèce Lathyrus sativus (gesse commune ou pois carré, Grass pea en anglais, Khesari Dhal ou Almorta en espagnol) et dans un degré moindre les espèces Lathyrus cicera, Lathyrus ochrus et Lathyrus clymenum 1.
Il s'agit d'une maladie neurologique que l'on peut rencontrer chez l'homme comme chez les animaux.
Les symptomes:
La maladie est due à la présence à l'intérieur des graines d'une substance neurotoxique : l'acide béta-oxalyl-L-alpha,béta-diaminopropionique (ou ODAP) qui agit comme un analogue structural du neurotransmetteur glutamate.
Plus les personnes mangent de grandes quantités de graines de Lathyrus, plus elles sont atteintes par une paralysie caractérisée par un manque de force ou une incapacité à bouger les membres inférieurs.
La prévention:
Des recherches récentes suggèrent que les acides aminés soufrés ont un effet protecteur contre la toxicité de l'ODAP.3
La façon de préparer la nourriture est également un facteur important. Les acides aminés toxiques sont solubles dans l'eau et peuvent être éliminés par rinçage. Les fermentations bactériennes (fermentation lactique) et fongiques (tempeh) peuvent être utiles pour réduire la quantité d'ODAP. La chaleur humide (ébullition, cuisson à la vapeur) dénature les inhibiteurs de protéases qui sinon ajoutent un effet toxique au pois consommé cru par le biais d'une déplétion en acides aminées soufrés protecteurs.
La cause sous-jacente de la consommation excessive de pois de Lathyrus est le manque de sources de nourriture alternatives. C'est une conséquence de la pauvreté et des conflits politiques. La prévention du lathyrisme est alors un défi socio-économique.
La fièvre catarrahale:
La fièvre catarrhale (ou maladie de la langue bleue) est une maladie virale non contagieuse, transmise par des moucherons piqueurs du genre Culicoides (famille des Ceratopogonidae), touchant les ruminants sauvages ou d'élevages, mais principalement les moutons, moins souvent les chèvres, bovidés, les cervidés, dromadaires et antilopes.
Fin 2006, on ne connaît aucun cas de transmission à l'homme.
Les symptomes:
fièvre;
salivation excessive ;
œdème du museau ;
inflammation, ulcération et destruction des muqueuses du museau ;
langue enflée et colorée en bleu chez quelques animaux (ovins essentiellement) ;
érythème - rougeur des mamelles chez les bovins, raideur - boiteries.
Moyen de lutte:
S'agissant d'un virus, il n'existe encore aucun traitement efficace. Il existe par contre des traitements symptomatiques.
La prévention est assurée par la mise en quarantaine des exploitations touchées, la vaccination et le contrôle de l'insecte vecteur.
On distingue deux types de vaccins : les vaccins vivants dits atténués et les vaccins inactivés. Actuellement il n'existe pas de vaccin inactivé contre tous les sérotypes de la fièvre catarrhale.
Les animaux ne doivent être traités qu’avec des médicaments vétérinaires ayant une AMM, sur prescription vétérinaire.
La désinsectisation s'opère aussi bien au niveau des animaux (bovins et ovins) que des bâtiments et des véhicules.
Les bâtiments doivent être désinsectisés, ainsi que les véhicules avant le chargement. En France, la liste des désinfectants autorisés est disponible sur le site public http://e-phy.agriculture.gouv.fr.
En 2011, René Riesel a publié un livre sur la nocivité des vaccins après avoir été entendu à la gendarmerie du Collet-de-Dèze (Lozère) pour avoir refusé de faire vacciner son cheptel contre la fièvre catarrhale ovine12.
Tremblante du mouton:
La tremblante du mouton, également appelée gratte ou scrapie (qui dérive du verbe anglais to scrape : « gratter ») est une maladie animale à prions, du groupe des encéphalopathies spongieuses transmissibles (ESST, analogue à l'ESB) qui atteint les petits ruminants (ovins, caprins), chat, bovin, wapiti, cerf, élan, vison… C'est une maladie mortelle qui se caractérise par l'apparition de troubles du comportement liés à une atteinte du système nerveux central. Les prions infectieux font partie des « agents transmissibles non conventionnels (ATNC) » et sont dits « prions pathogènes ».
Source: Wikipédia